Les animaux de la ferme ont une vision différente de celle des humains. En général, ils ont une vue assez limitée, mais adaptée à leur environnement et à leurs habitudes de vie.
Voyons pour commencer la vision du cheval et de la chèvre.
LE CHEVAL
Avec les yeux placés sur chaque côté de la tête, la vision des chevaux est « coupée » en deux.
Leur vision totale est de 340°.
Ils possèdent une vision monoculaire sur le côté droit et le côté gauche. Ils ont donc dans cette zone une vision sans relief.
Seule la zone située devant au-delà de 2m présente une vision binoculaire car avant le museau empêche la fusion.
Ils possèdent donc deux zones aveugles:
- une devant le museau qui l’oblige à trouver la nourriture à tâtons par mordillement (il est conseillé de toujours mettre sa main bien à plat lorsqu’on veut nourrir un cheval)
- une derrière expliquant pourquoi il faut prévenir le cheval lorsque l’on passe derrière.
Les chevaux ont une excellente vision nocturne grâce à leur pupille en forme de fente qui leur permet de capter la lumière même en faible quantité.
Quelles sont les différences entre la vision de l’homme et celle du cheval ?
La première différence vient d’être évoquée : le cheval a une vision à 340° contre 180 pour un humain
L’acuité visuelle du cheval est de 0.6 fois celle de l’homme. C’est à dire 20/30 alors que l’acuité maximum de l’homme est 20/20.
Le cheval avec 20 fois plus de bâtonnets (récepteurs intervenants pour la lumière) que de cônes (récepteurs intervenants dans l’obscurité) le cheval a une vision diurne meilleure que l’homme.
Ils peuvent également détecter les mouvements et les contrastes plus facilement que les humains.
Les chevaux ont seulement deux types de cône, donc ils voient le monde de la même manière qu’un homme qui ne peut distinguer entre le rouge et le vert. Ils peuvent facilement distinguer le rouge ou le bleu du gris, mais trouvent beaucoup plus difficile de distinguer entre le vert et le jaune. Les verts et les jaunes ont probablement l’air semblable, mais ils auront l’air plus pâle ou plus sombre l’un que l’autre. Le monde du cheval n’est sera pas aussi coloré que le nôtre, mais il ne voit pas en noir et blanc. La couleur est importante parce qu’elle nous permet de distinguer des objets de l’arrière-plan. Une vision déficiente des couleurs réduit cette capacité. Ainsi, le cavalier peut aisément voir un lapin assis ou un oiseau, qui seront invisibles pour le cheval, à moins qu’ils ne se déplacent.
En général, les chevaux ont une vision très utile pour leur survie dans la nature, mais leur vision n’est pas aussi nette que celle des humains et ils peuvent avoir des difficultés à percevoir les détails fins ou les couleurs avec précision.
LA CHEVRE
Les chèvres sont des mammifères herbivores domestiques élevés pour leur viande, leur lait, leur peau et leur laine. Elles sont également souvent utilisées pour la gestion de la végétation dans les zones rurales et urbaines.
Les chèvres ont une grande capacité d’adaptation et peuvent vivre dans des environnements très divers, allant des régions arides aux montagnes enneigées. Elles sont connues pour leur agilité et leur capacité à sauter et à escalader.
Parce qu’elle fait partie de la catégorie des proies, la nature a doté la chèvre d’une pupille rectangulaire.
Cette particularité permet à ce caprin de se déplacer au mieux dans des terrains escarpés. La position parallèle au sol de la pupille facilite le calcul des trajectoires.
La position des yeux sur les côtés lui confère une vision à 320 degré permettant de repérer plus facilement les éventuels prédateurs.
